BÉÈRE

Depuis la fin de mes études, je me suis investie dans plusieurs projets en arts visuels. Notamment, en même temps qu’une carrière d’enseignante en arts plastiques durant 35 ans, j’ai fait de l’illustration en littérature jeunesse, de la peinture, de la sculpture. J’ai aussi été impliquée dans différents organismes culturels liés aux arts visuels tels que des comités de sélection, jury ou conseil d’administration. Je suis aussi responsable de différentes expositions scolaires et professionnelles.

Mon cheminement vers la sculpture monumentale et la sculpture de jardin s’est fait progressivement par le biais de mes investissements en décor dans le milieu scolaire. Depuis la fin de années 90 la sculpture céramique m’a menée vers la sculpture à la cire perdue et le bronze. Ma rencontre avec des artistes professionnels de l’atelier 213 a été une révélation. Je n’ai cessé de progresser depuis et d’affirmer mon style sous la signature BÉÈRE.

Plusieurs oeuvres font partie maintenant de collections publiques et privées.

La dernière réalisation en sculpture monumentale a été réalisée à Lac Mégantic où j’ai eu le bonheur de participer deux fois aux Symposiums Marcheurs d’étoiles.

Ce qui caractérise mon travail réside dans le lien entre la forme figurative humaine et le contexte visuel linéaire avec lequel je le confronte. Je fais en sorte de suggérer une thématique chargée ou non d’émotions. Mes sculptures sont souvent pensées en fonction du lieu où elles se retrouveront.

Je travaille beaucoup mes idées par des croquis. J’aime les étapes différentes de la transformation de la matière que la sculpture impose. J’aime la malléabilité de l’argile, la plasticité de la cire, la couleur révélée de la patine sur le bronze ou l’aluminium. Ce métal fait partie de mes sculptures depuis trois ans. Il offre plusieurs qualités similaires au bronze et l’avantage d’être plus léger et d’être de couleur froide.

Pour la pierre, elle a été présente dans mes interventions depuis le début. Soit prise telle quelle ou modifiée comme dans la pierre taillée. Elle offre, outre sa texture, l’avantage de ne pas corroder avec le temps.

Pour contrer les effets du temps sur l’acier, je traite parfois ce métal avec la technique de la peinture électrostatique .

Dans l’ensemble visuel de mes sculptures on reconnaît une forme figurative fluide intégrée à une structure linéaire statique dessinée en équilibre avec la thématique.