Quand j’étais d’âge primaire, j’avais une jeune amie dont le père enseignait les arts. Il y avait chez elle tout ce qu’il fallait pour bricoler, peindre, faire des collages. Nous passions des heures à créer. Je crois que je suis née pour créer. Je commence le dessin très tôt, de même que les cours d’aquarelle à 11 ans. À 15 ans je décide suivre les classes de beaux arts : dessin, études des tons, peinture à l’huile, classes de grands maîtres. Je désire avoir plus de maîtrise des techniques pour être plus libre de réaliser ce qu’il y a dans ma tête.
Puis je travaille à développer mon propre langage à travers les arts visuels, ma touche personnelle, mon interprétation des sujets qui m’attirent. D’abord les portraits, puis la période des fleurs; c’est lors de cette période que j’apprends à travailler avec les spatules et autres outils.
Puisque j’adore la musique, et l’effervescence des villes, l’architecture et que ma gestuelle naturelle me porte davantage vers la ligne, les gestes à l’horizontale et à la verticale, je tends vers la ville. Je travaille beaucoup sur l’interprétation des villes, et à travers elles je cherche un rendu que veux plus libre, plus gruge, plus impressioniste. Je travaille toujours à cela, mais je me donne la liberté de toucher d’autres sujets, comme les bateaux en mer, les scènes fantastiques que je veux vraiment développer, et les landscapes.
J’aime les contrastes forts, et surtout, que le tableau dégage une atmosphère. Que ce soit la vibe de la ville, son calme du matin, sa vie de nuit, ou la beauté tranquille des bords de mer, des bateaux, ou encore toute la splendeur des mondes fantastiques, imaginaires, inspirés des jeux video. J’aime aller ailleurs et faire voyager les gens.